Sancti Exiles, Guilde Mystique
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 Manocaras, Renaissance

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Manocaras

Manocaras


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MessageSujet: Manocaras, Renaissance   Manocaras, Renaissance I_icon_minitimeJeu 14 Juin - 19:59

Je n'aime pas raconter ma vie, mon histoire, mon passé. Je vis, au jour le jour, dans le présent, sans le futur, sans réfléchir, sans le passé. En y pensant bien, le passé fait aussi parti du présent. Tout ce que nous faisons, tout ce qui est bien, tout ce qui est mal, déteint sur le présent, qu'il soit anodin ou pas.
Je n'aime pas, parler au inconnus, je n'aime pas parler tout court, je suis froid, malléable, radin, mauvais, méchant, rabat joie, arrogant, blasé, borné, ironique, cynique, défaitiste, espiègle, imbus de moi-même, râleur, haineux, hypocrite, impoli, impulsif, manipulateur... Schizophrène et fou. Je suis un Psychopathe. Je suis ce genre de gars, que vous n'aimeriez pas croiser dans une ruelle en pleine nuit. Je suis le genre de gars, qui dès qu'il parle, on a peur de lui, puis, on l'ignore, il se renferme sur lui même, en attendant, cette personne, qui la sortirai de là... On ne lit ça que dans les livres. Beaucoup de gens sont comme moi, mais sachez-le. Personne ne viendra, personne ne vous aidera. Arrêtez de rêver.

"J'aimerai, arrêter, j'aimerai partir
Partir, là ou quelqu'un pourrai me recueillir
Sans que l'on ne me demande rien
Rien d'autre que de rester bien."

Savez vous ce qu'est dix ans d'une vie ? Ça peut être le temps d'une enfance, d'une vie, d'un amour, d'une aventure... Pour moi, ça n'a juste qu'été la prison. Dix ans, enfermé dans une salle, de deux kamamètre de plafond, trois de coté. Une pièce, juste illuminée par une lampe. Les murs de pierre, rongés par le temps et par l’humidité. Resté enfermé, dans un trou, pendant dix ans, avec comme seul source de nourriture, les quelques rats passant. Et l'eau, seulement des gouttes plus vertes que le blason d'Amakna, dégoulinantes du plafond. Et pour finir : Aucune visite, aucune notion du temps, je suis resté, dix ans, dans le noir, sans savoir si le jour se levait ou si la nuit prenait le dessus. Dix longues années, a penser, sur la vie, sur la mort, à vouloir tout finir, mais aussi a vouloir continuer, pour revoir, une autre fois, ce beau monde. Revoir, des hommes, des Humains... Des choses, a qui parler. Ces années m'ont appris, à oublier, à rester, assis durant des jours et des jours, la tête vide, ces jours m'ont appris, à me débrouiller seul. J'ai appris, a prendre mes peines morale, en les traduisant par le physique, à crier, à me mutiler, sur mes bras, ces croûtes, ces brûlures, que l'on appelle des tatouages, tout fait au couteau ! Beau travaille non ?.. Quand je vous disiez que j'étais fou.


"L'homme a été créé, élevé, pour vivre en communauté,
Pour être heureux, pour chercher, et trouver la vérité.
Mais pourquoi chercher cette chose qui fait tant mal ?
C'est tellement plus beau de vivre dans l'innocence légale..."

Avant ça, j'étais un Iop. Je vivais a Amakna, avec ma mère, et mon frère. Je n'ai jamais connu mon père, c'était un guerrier, un soldat, il vivais pour le gouverneur, et il est mort pour le gouverneur. C'était un grand homme selon ma mère, moi aussi j'étais grand a l'époque, a peu près un mètre soixante dix a ce que je me souvienne, enfin, je n'avais que treize ans...
J'aidais ma mère, je tuais les bouftous, et je les faisaient grillé. J'ai toujours aimer faire la cuisine, faire mon alchimiste, enfin, avec ce que j'avais sous la main ! Le truc pratique en plus, c'est que j'ai toujours eu un grosse affinité avec le feu, pour retournez les cuisses de bouftous, ou allumer le feu, ou même les faire griller, c'est juste pratique... En tout cas, j'étais fasciné par le feu... J'adore ça, un jour j'ai dis à ma mère que plus tard je serrai pyromane et que je brûlerai des villages, je crois qu'elle l'a mal prit. Elle m'avait fait tout une leçon de morale... Patati, patata, pas bien de brûler les gens.. Penses a ton père qui est mort pour sa nation Patatata... Moi j'm'en foutais d'Amakna... J'étais jeune, la seul chose qui m'intéressait c'était de trucider des bouftous... Le truc que j'adorais faire c'était leur ouvrir le ventre et faire brûler leurs boyaux de l'intérieur. Quand je vous disais que je suis un psychopathe. C'est pour ça que j'ai les cheveux rouges aujourd'hui, a force de me toucher les cheveux après avoir fait mes horreurs... J'étais un bourrin, un vrai, j'avais de la hargne, de la force, ma mère me disais tout le temps : "Toi, tu finira comme ton père ! Un grand guerrier ! Pour servir sa nation !" J'en avais marre de cette foutu nation.


"C'est beau la jeunesse, ils font leur vie,
sans savoir ce qui les attends dans leur futur.
Et quand ils ont tous bien rient,
Ils deviennent des fois plus matures..."

J'étais un beau garçon, plutôt, mais, j'étais très bizarre. J'avais les cheveux rouges, mi-long, retombant sur les cotées, plutôt musclé, peau matte... Des yeux flamboyants, un peu de bleu, un peu de rouge et beaucoup de noir, grâce a mes yeux, on me surnommait, nuit noir, en effet, mes yeux ressemblaient a une pleine lune... Oui, j'étais plutôt beau...


"Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes."

J'ai toujours été un rebelle, dès mon plus jeune âge. J'avais des mauvaises fréquentation, j'étais fasciné par le poker, et je fumais. A 15 ans. Je traînai à la taverne... Ma précocité me servait, je pouvais passer pour un jeune homme de bien dix huit ans, donc je me faisais plaisir, elle est pas belle la vie de jeune ?..
J'étais fasciné par l'alchimie, mais pas n'importe lequel, l'alchimie sur le Wakfu et le Stasis, l'étude de ces énergies, leur énorme puissance, j'avais trouvé un maître en ce domaine, il m'apprenais tout, tout ce qu'il savait. Des utilisations de ces sources de vie jusqu'à comment créer une machine avec, je savais tout, et j'adorai ça.
Je suis descendu, petit à petit, dans la délinquance. Je rentrais de plus en plus tard, de plus en plus bourré, ma mère me criai de plus en plus dessus... J'en avait marre, je ne pouvais rien faire, je me sentais... bloqué, en prison. J'avais besoin d'air.


"J’ai vu des barreaux
Je m’y suis heurté
C’était l’esprit pur.
J’ai vu des poireaux
Je les ai mangés
C’était la nature.
Pas plus avancé !
Toujours des barreaux
Toujours des poireaux !"

Un jour, j'ai décidé de partir, seul. A l'aventure, comme mon père, mais pas pour servir ma nation... Pour me servir moi. J'ai volé avec le Wakfu, j'ai tué avec le Stasis, et j'ai brûlé avec mon pouvoir.


"J'ai fait ma vie, en vivant jours par jours,
Il fallait que je parte, chaque jour,
En brûlant les preuves de mon passage,
En brûlant les villages.
J'était recherché partout sur Amakna,
Ma mère devait pleurer, elle a honte de moi.
J'ai fait mon destin,
Sans penser au lendemain.
J'ai vécu ma vie,
Selon mes envies..."

Quand je ne pû plus me déplacer sur Amakna, sans qu'un homme ne m'interrompt dans mon carnage, je suis parti à Sufokia, j'ai tué, j'ai brûlé, j'ai volé. Je suis aller a Brakmâr, j'ai tué, j'ai brûlé, j'ai volé. Puis, je suis arrivé a Bonta, sous un autre nom, sous une autre identité... J'ai trouvé une femme, une magnifique fille, à cette époque j'avais dix sept ans. Enfin, sur mon passeport j'en avais 23. Je les faisaient, c'est sûr... Elle, elle en avait 25, nous nous étions rencontré à la taverne, elle vivait encore chez ses parents... C'était une cuisinière, elle travaillait dans cette taverne... Par manque de personnel, elle faisait aussi le service. Je n'avais jamais vraiment aimé une fille, toutes, étaient juste le coup d'un soir, pour m'amuser. Mais j'avais changer. Je me suis marié avec elle, nous nous sommes installés dans une maison, près de la ville, je travaillé aux champs, et elle allait vendre nos ressources... Une belle vie, je l'aimais, la piraterie c'était fini pour moi. J'avais trouvé la nouvelle raison de vivre, ma nouvelle passion.

"Une joie intérieure, vraiment bizarre,
Un mal qui fait du bien... Le plus rare.
Sensation de bien être, de frissons,
Forte passion, de très grandes émotions."

Cela a durer trois ans, trois belles années, trois longues années, les trois plus belles de ma vie. Puis, tout c'est arrêté. Ils m'ont retrouvés, les Gardes d'Amakna, les Gardes de Sufokia, les Gardes de Brakmâr. Et je suis passé au Tribunal. Elle ne le savait pas, ma femme, que j'étais cette homme là, elle en avait entendu, comme beaucoup de monde, que cette homme rôdait à Bonta, et qu'il pouvait vous tuer à tout moment, mais elle était aveugle, grâce a mon amour, et j'étais heureux, grâce au sien.
Je suis passé devant les Hiboules, certains m'ont donné la mort, d'autres la prison, sur une majorité, ils ont choisi la prison. En tout cas ils étaient tous heureux, que ce Bandit soit enfin sous verrou. Dix longues années. Adieu la vie, Adieu le soleil, Adieu ma femme, Adieu mes amis... J'étais dorénavant seul, tous m'avaient abandonnés.

"Je suis vide sans toi, tu m'as quitté, infâme,
Je ne suis qu'une épave, un amoureux sans âme,
Je vais à la dérive et tu ne comprends pas,
Qu'en me quittant ainsi, tu scellas mon trépas."

Durant ses dix ans, enfermé entre quartes murs, j'ai écrit, des poèmes, mon histoire, que vous lisez là, j'ai appris à me comprendre, à me parler à moi même. J'ai découvert qu'il y avait deux parties en moi, une bonne, et un mauvaise. J'ai appris a faire dominer la bonne, et me faire respecter de la mauvaise, la mettre au coin, l'oublier. Et aujourd'hui, je suis là, je vois le soleil, je vois la lune, et je refais ma vie. A nouveau.

A ma mère, que j'ai laissai, seul, avec les dégâts que j'ai fais, avec la honte que je lui ai donné... Promis je ne referai plus jamais quelque chose comme ça, de la haut, ou tu m'entend, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, j'avais les yeux fermés... Désolé de t'avoir assassiné. Je t'aime Maman.

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